Au moment de souscrire un contrat d’assurance santé pour son chien, le propriétaire a tout intérêt à se livrer à une petite étude comparative. Les compagnies d’assurance pour animaux de compagnie proposent généralement trois formules bien spécifiques afin de répondre au mieux à tous les besoins. Selon l’étendue des garanties, le taux de remboursement et le nombre d’options, les tarifs d’une assurance pour chien peuvent être extrêmement variables. Découvrons plus précisément ce que les assureurs pour animaux prennent en compte pour fixer les tarifs de leurs différentes formules, et comment choisir pour bénéficier d’un bon rapport qualité/prix.
Assurance pour chien : des tarifs non conventionnés
Les vétérinaires ne sont pas les seuls à fixer librement leurs tarifs. Dans le domaine de l’assurance santé pour chiens, aucune convention ne régule les prix. Ainsi, d’un assureur à l’autre, à garanties équivalentes, il existe de réelles différences. Bien entendu, plus les garanties sont étendues, plus la cotisation est élevée. Le maître doit donc choisir une assurance pour son chien sans perdre de vue le rapport qualité/prix. Autrement dit, le chien doit être bien couvert, son maître ne doit pas dépenser une fortune pour assurer son chien.
Comment est fixé le prix d’une assurance pour chien ?
Pour fixer le prix de la police d’assurance animaux, les professionnels prennent en compte les critères suivants :
- La race : quelques races de chien sont plus sensibles que d’autres à certaines pathologies. Cela risque d’entraîner des soins importants, voire des interventions chirurgicales.
- L’âge du chien : plus l’animal est âgé, plus il est susceptible de tomber malade. A contrario, les assureurs considèrent qu’un chiot coûte moins cher en termes de remboursements. C’est pourquoi certaines compagnies refusent tout nouveau contrat pour un chien dès l’âge de 8 ou 10 ans, voire parfois à partir de 5 ans. On trouve même des assureurs qui proposent des contrats avec échéance. Dès que le chien atteint l’âge limite précisé dans les conditions générales, il n’est plus éligible. Le contrat est donc dénoncé par l’assureur. Pour ne pas risquer d’être confronté à cette problématique, mieux vaut se tourner vers une compagnie qui couvre l’animal à vie.
- L’état de santé de l’animal à assurer : c’est un critère important dont dépend en partie le tarif pour choisir la meilleure assurance pour chien. D’ailleurs, afin de vérifier que l’animal n’est pas malade, nombre de compagnies imposent un délai de carence pendant lequel le chien n’est pas encore couvert. Le contrat prend effet au terme de cette période. De plus, il n’est pas rare qu’un questionnaire de santé soit demandé au maître au moment de la souscription, voire la production d’un certificat établi par un vétérinaire.
- Le taux de remboursement : il varie de 50 à 100 % selon la formule choisie. Plus le taux de remboursement est élevé, plus la cotisation d’assurance coûte cher.
- Le plafond annuel de remboursement : tout contrat d’assurance pour chien précise en plus du taux de remboursement le montant du plafond annuel. Il peut aller de 1 000 à 2 500 €. Cette donnée a un impact sur le tarif de l’assurance. A savoir que ce plafond peut être revu à la baisse au fur et à mesure que le chien vieillit. Cette particularité propre à certains assureurs est précisée au contrat. Il en est de même lorsqu’une franchise est appliquée : dans certains cas, elle augmente au fil du temps.
Force est de constater que les tarifs d’une assurance pour chien ne sont pas fixés à la légère. En plus des critères énoncés précédemment, les prestations garanties pèsent également dans le prix de la cotisation, selon que la formule est basique, de confort, ou complète. Plus on monte en gamme, plus cela coûte cher. Mais le chien bénéficie de beaucoup plus de prestations, que ce soit pour maladie ou accident. Une formule haut de gamme prend en charge – dans la limite d’un plafond annuel bien supérieur à celui des formules moins chères – les soins courants, les soins exceptionnels, les médecines douces, les soins de prévention.
En plus d’étudier à la loupe les prestations prises en charge par l’assurance pour chien, il est fondamental de prendre connaissance des conditions générales avant de souscrire une assurance santé pour son chien.
Prix d'une mutuelle chien : choisir la bonne formule
Nous l’avons souligné, les assureurs proposent dans la majorité des cas trois formules distinctes qui permettent de couvrir un chien en fonction de ses besoins en matière de santé. Selon les garanties, les tarifs des assurances pour chien s’échelonnent entre 10 et 80 € par mois. L’idéal est donc de trouver une solution satisfaisante pour l’animal et économique pour le maître. Une tâche qui peut s’avérer ardue tant les spécificités des contrats divergent d’une compagnie à l’autre. Attention toutefois : le prix de l’assurance pour chien ne doit en aucun cas être l’unique critère de choix.
La solution la plus simple pour trouver une bonne mutuelle santé animalière est donc d’utiliser notre comparateur d’assurances pour chien. Fiable, rapide et efficace, cet outil comparatif en ligne est indispensable pour que le maître du chien trouve une réponse en moins de deux minutes. Montant de la cotisation mensuelle ou annuelle, taux de remboursement, niveau de garantie, options, existence ou non d’un délai de carence et/ou d’une franchise, délais de remboursement sont parmi les points essentiels à comparer avant de choisir une mutuelle santé pour son fidèle compagnon. L’idéal est de demander plusieurs devis, sachant que cela est totalement gratuit et sans engagement.
Enfin, il faut savoir que si le niveau de garanties, le taux de remboursement et le tarif de l’assurance pour chien sont des critères de choix fondamentaux, les exclusions, les conditions d’éligibilité et autres mentions stipulées dans les conditions générales doivent aussi être prises en considération. Être parfaitement informé avant de se décider limite les risques de mauvaises surprises. Lorsque le chien tombe gravement malade ou est accidenté, il est trop tard pour découvrir qu’il ne sera pas aussi bien pris en charge qu’on le croyait, tout simplement parce que l’on n’a pas pris le temps de lire le contrat avant de signer.