Smous des Pays-Bas

Le Smous des Pays-Bas était connu comme le chien d’écurie ! En effet, il accompagnait les cavaliers et les lads. Il chassait les rats et accompagnait les chevaux. Sa petite taille, permettait de le faire dormir dans les écuries sans problème de place. Il a très longtemps été apprécié par les gentilshommes, car c’est un compagnon loyal et très amical. Si aujourd’hui, il est moins recherché, il a gardé ses qualités de compagnon de famille. C’est une race de chien connue essentiellement aux Pays-Bas, qui s’est éteinte après la seconde guerre mondiale. C’était sans compter sur des passionnés, qui ont su faire renaître la race.

Sa fiche d'identité

Noms : Smous des Pays-Bas, Griffon hollandais, Smoushond hollandais, Hollandse Smoushond.

Groupe : Groupe n°2 : Chiens de type Pinscher et Schnauzer, molossoïdes et chiens de montagne et de bouviers suisses. – Section n°1 : Chiens de type Pinscher et Schnauzer. Sans épreuve de travail.

Hauteur au garrot : entre 37 et 42 cm pour les mâles et entre 35 et 40 cm pour les femelles.

Poids : entre 7 et 11 kg.

Couleur : la seule couleur admise est le jaune. Le jaune peut en revanche être de toutes les variantes même si, celui qui est le plus apprécié est le “jaune paille”.

Poil : le poil du Smous des Pays-Bas est rugueux, plutôt grossier. Il a une apparence hirsute, le poil doit être droit. Le poil ne doit surtout pas être bouclé ou de texture laineuse.

Entretien du poil : le poil n’a pas besoin d’être entretenu tous les jours. Une vérification régulière suffit pour vérifier la santé du poil.

Corps : corps « carré », tout en muscles et sans lourdeur.

Tête : elle est solide, large, courte avec un stop bien marqué. La truffe est assez large et toujours noire.

Yeux : de grands yeux ronds, non enfoncés, mais toujours de couleur marron foncé. Ils doivent avoir une expression vive, typique de la race.

Oreilles : le Smous des Pays-Bas a des oreilles petites, attachées haut sur le crâne, elles doivent être tombantes.

Queue : la queue de cette race est courte. En longueur, elle ne doit pas dépasser l’articulation du jarret. Portée haute, elle ne doit pas s’enrouler sur le dos.

Espérance de vie : environ 14 ans.

Besoin de dépenses : important.

Note : ce chien est peut-être petit, mais c’est une race pleine d’énergie. Il a besoin de pouvoir courir régulièrement, et de voir du monde. Il se fera un plaisir de vous accompagner partout. Il a un besoin exploratoire assez important, qui lui vient sans doute de ses origines de chien d’écurie, qui suivait les cavaliers partout où ils allaient.

Activités possibles : le Smous des Pays-Bas peut être vraiment polyvalent. Il excellera en agility, mais aussi en obéissance, ou pour des activités de recherche. Il pourra tout aussi bien faire du canicross, ou des randonnées avec ses maîtres. Il se fera plaisir au flyball. L’activité qui lui plaira le plus sera celle qu’il pourra partager avec son maître.

Vie en appartement : possible.

Note : le Smous des Pays-Bas peut vivre en appartement tout comme en maison. Il s’adapte bien à l’appartement, si son maître s’en occupe comme il se doit. Et oui, si ses besoins sont respectés, il ne développera pas de soucis de comportement, il ne fera pas de bêtises ou ne prendra pas l’habitude d’aboyer de façon intempestive. S’il vit en appartement, il faudra l’occuper autant physiquement que mentalement.

Compatibilité avec les enfants : possible.

Note : le Brachet de Styrie peut vivre dans une famille avec enfant sans difficulté. Bien évidemment, il y a des erreurs à ne pas faire, quand il s’agit d’héberger enfant et chien sous le même toit et ce peu importe la race. Voici quelques conseils afin d’établir une bonne relation entre eux. Ne pas les laisser seuls, même si le chien est gentil et tolérant. Apprendre à l’enfant à ne pas déranger le chien quand il dort, mange et joue. Apprendre au chien à ne pas aller dans la chambre de l’enfant et à ne pas prendre ses jouets.

Coût d'acquisition : le prix moyen est de 1200 euros.

Budget mensuel : environ 32 euros / mois en moyenne.

Cohabitation avec les autres animaux : possible.

Note : le Smous des Pays-Bas est connu pour s’entendre à merveille avec les enfants. Malgré tout, il faudra être prudent puisque c’est un chien. Des règles de sécurité ne seront pas de trop, afin qu’il y ait une bonne entente entre le chien et l’enfant. Donner un endroit au chien, où l’enfant n’aura pas d’accès serait idéal. Il faudrait aussi interdire la chambre de l’enfant, pour éviter tout accident. Enfin, la règle de base pour une cohabitation chien enfant réussit, est de ne jamais laisser l’enfant et le chien seuls, même si ce dernier est gentil.

Robustesse : petit mais robuste.

Son histoire

On connaît très peu les véritables origines du Smous des Pays-Bas. Ce que l’on sait en revanche, c’est que cette race se retrouvait au 19ème siècle. Elle suivait les hommes d’écurie et les chevaux. Ce chien était très utile car il chassait les rats, ce qui évitait la diffusion de certaines maladies. Il est admis des connaisseurs que cette race aurait en partie été créée grâce à l’ancien Schnauzer jaune. Un marchand de chien d’Amsterdam a vendu ses chiens en tant que “chiens d’écurie de maître”. Ce petit chien devint vite populaire et était très recherché. Malheureusement, cet engouement s'estompe après la seconde guerre mondiale. La dernière portée de la race officielle fût enregistrée en 1949. Mais en 1973, une passionnée fit revivre la race. Elle commença avec des chiens croisés ayant l’apparence du Smous des Pays-Bas, pour rétablir un standard de race qui sera revisité en 1980.

Son caractère

Le Smous des Pays-Bas a un caractère facile. Toujours joyeux, il fait le bonheur de la famille. Curieux et courageux sans jamais montrer d’agressivité. C’est un parfait chien de famille. Il est toujours à l’aise avec tout le monde. Gai et affectueux, il aime qu’on s’occupe de lui.

Son éducation

Chien intelligent et curieux, il s’éduque facilement. Il faut, comme toute race de chien, le socialiser dès son plus jeune âge pour garder cette facilité d’apprentissage et de tolérance. Ne pas oublier de lui donner un cadre cohérent mais sans violence. Même s’il ne se braque pas facilement, il perdra l’envie d’accompagner son maître si celui-ci est trop dur. Pas besoin donc, d’être strict, il suffit de le motiver et d’être cohérent dès le début.

Ses éventuels problèmes de santé

Le Smous des Pays-Bas n’a pas de problème particulier de santé.




Laisser un commentaire 

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. - * Champs obligatoires