La paralysie laryngée
La paralysie laryngée résulte d’une atteinte du nerf laryngé récurrent, le nerf responsable de l’innervation du larynx.
Dans les formes héréditaires de la maladie, les symptômes de la maladie apparaissent avant l’âge de 1 an et consistent en l’apparition de difficultés respiratoires, de toux après les repas, de modifications de la voix, d’intolérance à l’effort et, parfois, de régurgitations en cas de mégaœsophage associé.
Un traitement chirurgical existe mais les complications post-opératoires sont fréquentes tout comme le risque de récidive.
Le déficit d’adhérence leucocytaire
Le déficit d’adhérence leucocytaire – ou défaut d’adhésion des leucocytes – est une anomalie héréditaire de la capacité des neutrophiles (type de globule blanc) à se lier aux cellules endothéliales des vaisseaux sanguins. Les globules blancs ne peuvent alors pas passer au travers des vaisseaux sanguins pour aller lutter contre les infections si bien que les animaux atteints par cette anomalie présentent des infections graves et récidivantes. Les premiers signes de la maladie apparaissent généralement très tôt dans la vie du chien, avant ses 12 semaines.
Les traitements antibiotiques sont généralement inefficaces chez ces animaux si bien que les chiots atteints meurent ou sont généralement euthanasiés avant l’âge de 6 mois. Des traitements faisant appel à la thérapie génique ou à l’implantation de moelle osseuse sont néanmoins en cours d’expérimentation. A l’avenir, ils pourraient permettre de prolonger la vie des animaux malades.
La sensibilité médicamenteuse MDR1
La sensibilité médicamenteuse MDR1 désigne le fonctionnement anormal d'une protéine de transport localisée dans la barrière hémato-encéphalique et qui entraîne une neurotoxicité due à la prise de certains médicaments. Cette sensibilité ne perturbe ou n’altère en rien la vie des chiens atteints. Il faut simplement proscrire les médicaments, généralement des médicaments antiparasitaires, auxquels ils sont sensibles.
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