Comment déterminer l’âge humain d’un chien ?
L’âge humain d’un chien varie en fonction de la race du chien et donc en fonction de sa taille adulte. Pour déterminer cet âge, on différencie :
- les races de petite taille, c’est-à-dire celles de moins de 15 kg,
- les races de moyenne taille : les chiens entre 15 et 40 kg,
- les races de grande taille comprenant les chiens de plus de 40kg.
Le tableau ci-dessous permet de convertir l’âge réel d’un chien en âge humain selon sa taille.
D'après ces données, un Bichon Maltais de 6 ans (chien de moins de 15 kg) a 44 ans en âge humain alors qu’au même âge réel, un Bouvier Bernois (chien de plus de 40kg) aurait déjà l’équivalent de 58 ans humains.
Tableau de conversion de l'âge réel du chien en âge humain
Équivalent en âge humain | |||
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Age réel du chien | Chien de moins de 15 kg | Chien de 15 à 40kg | Chien de plus de 40kg |
6 mois | 15 ans | 10 ans | 8 ans |
1 an | 20 ans | 18 ans | 16 ans |
2 ans | 28 ans | 27 ans | 22 ans |
3 ans | 32 ans | 33 ans | 31 ans |
4 ans | 36 ans | 39 ans | 40 ans |
5 ans | 40 ans | 45 ans | 49 ans |
6 ans | 44 ans | 51 ans | 58 ans |
7 ans | 48 ans | 57 ans | 67 ans |
8 ans | 52 ans | 63 ans | 76 ans |
9 ans | 56 ans | 69 ans | 85 ans |
10 ans | 60 ans | 75 ans | 96 ans |
11 ans | 64 ans | 80 ans | 105 ans |
12 ans | 68 ans | 85 ans | 112 ans |
13 ans | 72 ans | 90 ans | 120 ans |
14 ans | 76 ans | 96 ans | |
15 ans | 80 ans | 102 ans | |
16 ans | 84 ans | 110 ans | |
17 ans | 88 ans | ||
18 ans | 94 ans | ||
19 ans | 100 ans | ||
20 ans | 110 ans |
La zone bleue du tableau ci-dessus correspondent aux âges où l’animal a dépassé le seuil de sénescence. Au-delà de ce seuil, on peut considérer l’animal comme âgé. Des signes de vieillissement peuvent alors apparaître chez le chien comme des modifications de comportement, des raideurs articulaires, une plus grande fatigue…
Des chiens qui ne vieillissent pas au même rythme
La durée de la croissance chez le chien est beaucoup plus courte que chez l’Homme. Chez le chien, on estime que cette période représente 10 à 15% du total de sa vie alors que chez l’Homme, la croissance représente 25% de sa vie. Par conséquent, pendant sa période de croissance, un chien « vieillit » beaucoup plus vite qu’un Homme.
Cette période de croissance est plus courte chez les petits chiens qui atteignent leur maturité entre l’âge de 6 mois et 1 an alors que, chez les chiens de grande taille, la maturité intervient entre 1 et 2 ans. Un chien de 1 an n’est donc plus un bébé mais plutôt un adolescent voire un jeune adulte.
Si la période de croissance est plus longue chez le grand chien que chez le petit, les grands chiens une fois matures « vieillissent plus vite » que les petits chiens. Les grands chiens atteignent en effet plus vite le seuil de sénescence qui marque généralement l’apparition des premiers signes physiques de la vieillesse.
L'espérance de vie chez le chien
L’espérance de vie des chiens est en moyenne comprise en 12 et 15 ans, soit une espérance de vie environ 7 fois plus courte que celle de l’Homme. C’est d’ailleurs de cette moyenne que vient le fameux coefficient multiplicateur de 7, couramment utilisé pour estimer l’âge humain d’un chien.
Mais, vous l’aurez compris, cette espérance de vie, tout comme l’équivalent en âge humain, varie également en fonction de la taille du chien. Plus un chien est petit, plus son espérance de vie est longue. Un petit chien peut couramment avoir une longévité de 15 ans alors qu’un chien de grande taille dépassera très rarement les 8 ans.
Il existe cependant des exceptions raciales à cette règle. Certains chiens de petite taille appartenant aux races dites brachycéphales, à la face aplatie, comme les bulldogs ou les carlins, ont une espérance de vie plus courte que la moyenne du reste des petits chiens. Leurs caractéristiques morphologiques les exposent en effet à des troubles respiratoires qui raccourcissent leur espérance de vie.
L’espérance de vie d’un chien ne tient d’ailleurs pas qu’à sa taille ou à sa race. Comme chez l’Homme, elle dépend aussi bien évidemment de facteurs environnementaux (qualité de l’alimentation, exercice physique régulier et raisonnable…) et de la survenue de maladies ou d’accidents.