Erros a trouvé un toit
Ils avaient mis un point d’honneur à offrir une retraite digne de ce nom à Erros et c’est maintenant chose faite ! Erros est un vieux chien de patrouille retraité que le caractère imprévisible a rendu inapte à la vie dans un foyer familial.
Si ce retraité canin occupe aujourd’hui l’un des 5 box de la première maison de retraite pour chien policier de France qui vient de s’ouvrir aux portes de Marseille, c’est grâce à la mobilisation sans faille de plusieurs policiers de la région.
En 2019, ils avaient lancé une cagnotte solidaire en ligne « Un toit pour Erros » afin de récolter les 40 000 € nécessaires à la construction des 5 box de cette maison de retraite pour chien.
Une maison de retraite pour chien tout confort
La structure a été aménagée face aux Collines de Cabriès, juste à côté du chenil qui accueille tous les chiens policiers du département ainsi que ceux qui sont en cours de formation dans la région. Elle est composée de 5 box de 12m², dont un médicalisé, équipés de sols en résine pour éviter les glissades aux chiens et de brumisateurs pour permettre de rafraîchir les animaux en cas de fortes chaleurs.
Ce sont des maîtres chien de la brigade canine de Marseille qui prennent sur leur temps libre chaque jour pour nettoyer les box ainsi que pour nourrir et promener les pensionnaires de cette maison de retraite canine.
Une maison de retraite qui a vocation à rester vide
L’association « Un toit pour Erros » permet d’offrir une fin de vie digne aux chiens policiers qui ne peuvent pas intégrer une famille d’accueil, la moindre des chose due à ces chiens qui ont rendu tant de services à la nation au cours de leur carrière.
Cependant, elle a vocation a être aussi vide que possible comme le souligne David Rodriguez, chef de la brigade cynophile des Bouches-du-Rhône, dont les propos ont été rapportés par 20 Minutes : « On veut des chiens posés, valeureux, bien dans leur tête, tout notre mode de travail est basé sur le jeu (…) Le recrutement est basé sur l’équilibre des chiens, l’objectif est que cette maison de retraite soit vide ! »