Un odorat sur-développé
Si, comme les humains, les chiens peuvent compter sur leurs 5 sens, c’est l’odorat qui est le sens le plus développé dans le monde canin.
En effet, l’odorat du chien est environ 100 000 fois plus sensible que le nôtre, en partie parce que sa truffe contient 150 millions de récepteurs olfactifs alors qu’un nez humain n'en compte que 5 millions. De plus, les chiens consacrent environ 30 % de leur fonction cérébrale à la détection et à l'identification des odeurs, alors que les humains n'en utilisent que 5 % à des fins olfactives.
En plus de ces capacités hors du commun à sentir, les chiens disposent d’un organe de spécial appelé organe de Jacobson (également connu sous le nom d'organe voméronasal) situé au-dessus du palais. Cet organe est spécialisé dans la perception des phéromones, des messagers chimiques qui participent à la communication entre les individus au sein d’une même espèce.
Se sentir le derrière, une façon de communiquer
Ainsi, lorsqu’un chien renifle le derrière d’un de ses congénères, c’est une façon pour lui de prendre connaissance de son « nouvel ami », comme s’il lisait une brève biographie écrite en molécules odorantes.
De part et d’autre de l’anus des chiens, il existe en effet des sacs anaux qui contiennent une grande quantité de phéromones. Quand elles sont reniflées par un congénère, ces phéromones le renseignent sur le sexe de celui ou celle qui les a sécrétées, sur son statut reproductif, sa santé, son régime alimentaire et même son état émotionnel.
En réalité, chez les chiens, se renifler mutuellement l’arrière-train n’est ni plus ni moins qu’une façon de se présenter, de prendre des nouvelles l’un de l’autre et de se reconnaître. C’est en quelque sorte la version canine de la poignée de main chez l’être humain !