Noah, son frère Yanis et sa maman sont encore sous le choc de l’effroi qu’ils ont vécu mardi dernier à la sortie de l’école.
16h30, la cloche de l’école a sonné la fin de la classe. La maman de Noah, 3 ans, et Yanis, 4 ans et demi, vient les chercher. Ils marchent, tous les trois, main dans la main, sur le trottoir qui fait face à l’école quand ils longent une barrière derrière laquelle se trouvait un chien du centre cynophile de la gendarmerie. Le chien, pourtant tenu en laisse par une militaire, s’est alors faufilé -sans raison apparente- entre deux barrières pour se jeter sur Noah avant de le mordre au ventre et sous le bras. C’est la maman du petit garçon qui est intervenue pour faire lâcher prise au chien en n’hésitant pas à mettre ses mains dans la gueule de l’animal.
Le petit garçon a été conduit au centre hospitalier de Figeac par les pompiers où ses blessures, superficielles, ont été soignées. Les jours du petit garçon ne sont pas en danger mais il reste en revanche très choqué par ce qui lui est arrivé. Il devrait rencontrer un psychologue dans les prochains jours afin de l’aider à surmonter son traumatisme.
Le chien mordeur est un berger belge malinois appartenant au centre national d’instruction cynophile de Gramat. On n’explique toujours pas, à ce jour, ce qui a poussé le chien à attaquer le petit garçon. Rien, selon la gendarmerie, ne laissait présager le comportement agressif de l’animal. Un communiqué de la gendarmerie précise que "mesures suspensives ont été prises afin de procéder aux examens vétérinaires obligatoires" sur le chien et qu’une enquête pour "blessure entraînant une invalidité inférieure à 3 mois par agression d'un animal domestique" a été ouverte, selon le communiqué de la gendarmerie.
Les parents du petit Noah envisageraient quant à eux de porter plainte contre la gendarmerie.