« je t’aime bien, tu étais un bon chien mais… »
C’est une vidéo postée sur internet qui a conduit à l’arrestation de ces deux militaires de l’US Army pour cruauté sur animaux et conspiration ce mardi 25 avril 2017. On y voit Marinna Rollins, 23 ans, filmée par son petit-ami Jarren Heng, dans une zone boisée de la région de Fayetteville en Caroline du Nord.
Après avoir attaché son chien à un arbre, on voit la jeune femme complètement hilare prononcer les mots « Je t’aime bien, tu étais un bon chien mais… » et terminer sa phrase par l’exécution de son chien de 5 balles dans la tête. Auparavant, on entend sont petit-ami lui demander: « Laisse-moi lui tirer dessus une fois ...».
Les images montrent ensuite l’Américaine traîner le corps du pauvre animal avant de l’enterrer dans une tombe de fortune sur le conseil de son petit-ami : «Enterre-le un peu plus profondément. »
Le chien l’aidait à surmonter un stress post-traumatique
Le chien abattu sous les rires de ses meurtriers s’appelait Cam. Pitbull blanc et marron, il avait été confié à Marinna Rollins en tant que chien de thérapie pour l’aider à surmonter le stress post-traumatique dont elle souffrait. C’est d’ailleurs en raison de ses troubles psychologiques qu’elle avait été démise de ses fonctions à l’US Army.
Son petit ami, quant à lui, était toujours en service dans l’armée américaine au moment des faits dans la base de Fort Bragg en Caroline du Nord.
Justice pour Cam
Le bureau du shérif du comté de Cumberland a découvert plusieurs autres vidéos du carnage et également de nombreuses conversations électroniques à ce sujet qui laissent à penser que leur acte était prémédité. Les phrases « Dernier jour génial avec le clebs ! Dommage qu’il ait dû partir, mais il sera beaucoup plus heureux là où il va se rendre maintenant » et « Il va avoir une super nouvelle vie » ont été retrouvées sur les comptes des réseaux sociaux du couple.
Après les faits, ils auraient même tenté de maquiller la mort du chien en prétendant l’avoir confié à quelqu’un d’autre.
Marinna et Jarren ont été depuis arrêtés puis placés en détention provisoire avec des cautions de 10 000$ et 5000$.
Face à la vague d’indignation que leur geste a suscité, une page Facebook Justice for Cam a été créée. Sous la pression des associations de défense des animaux, les cautions des deux tortionnaires seraient passées à 25 000$.