Un chasseur sachant chasser sait chasser sans son chien. Mais contrairement à ce qu’énonce ce virelangue très connu, la chasse se pratique rarement sans le fidèle compagnon du chasseur qu’est le chien. Ce serait d’ailleurs bien dommage d’en priver nos fidèles compagnons car ils y prennent autant de plaisir voire peut être davantage que leurs maîtres. Cependant, les chiens de chasse qui la pratiquent sont plus exposés à de nombreuses maladies et blessures que la plupart de leurs congénères non-pratiquants. Il est donc très important de souscrire des assurances, l’une pour vous protéger en cas d’accident de chasse sur vous ou sur un tiers et l’autre, pour couvrir les frais vétérinaires supplémentaires, préventifs ou curatifs, que peut engendrer la pratique courante de la chasse.
En effet, le chien de chasse a des besoins préventifs plus importants que ses congénères qui ne sillonnent pas la campagne et les bois avec autant d’assiduité que lui. Ainsi, les vaccinations recommandées par les vétérinaires sont celles qui protègent le chien contre des maladies canines communes comme la maladie de Carré, l’hépatite, la parvovirose et la toux du chenil mais pas seulement…La vaccination contre la leptospirose, maladie très grave transmissible par le sang et les urines des rongeurs, est aussi fortement recommandée pour les chiens de chasse qui y sont particulièrement exposés. Il faut bien évidemment y ajouter la vaccination anti-rabique. Bien que non obligatoire en France, il s’agit d’une mesure de précaution pour protéger le chien contre des cas importés de rage et pour lui éviter l’euthanasie en cas de morsure. Cette vaccination est en revanche obligatoire pour aller chasser hors de nos frontières françaises. Enfin, le risque de contracter la piroplasmose, maladie canine grave transmissible par les tiques, est accru chez les chiens de chasse. Ce risque peut être réduit par une vaccination assortie d’un rappel annuel contre la maladie.
Pendant les parties de chasse, l’organisme des chiens est mis à rude épreuve et les chasseurs savent bien qu’il convient de remettre en forme son toutou, comme le ferait un sportif avant la reprise de la saison. Si la visite chez le vétérinaire ne s’impose pas, elle peut néanmoins être requise si le chien a pris du poids, se remet tout juste d’une maladie ou si le chasseur se demande si l’âge de son chien lui permet encore de courir comme un dératé après le gibier. Un test à l’effort peut alors être réalisé par votre vétérinaire afin d’éviter tout problème d’ordre cardiaque. Il pourra aussi vous prescrire un baume pour renforcer les coussinets du chien avant de reprendre les parties de chasse.
Le chien de chasse est aussi particulièrement exposé à de nombreux parasites internes comme externes. Il ne faut donc pas oublier de le vermifuger et de lui appliquer des produits anti-parasitaires, et cela bien plus fréquemment qu’un chien qui ne chasse pas. De plus, la vermifugation d’un chien de chasse est spécifique car elle doit être efficace contre les vers plats responsables de l’echinococcose, maladie grave pour le chien et transmissible à l’Homme. Ce type de vermifugation ne se délivre que sur ordonnance vétérinaire et est à renouveler 2 à 4 fois par an. Tous ces soins préventifs sont coûteux mais peuvent éviter des frais curatifs bien plus élevés par la suite. Selon la formule choisie, une assurance santé chien peut prendre en charge tous ces frais préventifs.
On ne peut malheureusement pas tout prévenir et il arrive que pendant les parties de chasse, les chiens se blessent ou soient contaminés et tombent malades. Coups de chaleur, piqûres d’insectes, morsures de serpents, maladie d’Aujeszky, blessures par le gibier sont hélas monnaie courante chez les chiens de chasse et nécessitent souvent des soins vétérinaires. Là encore, ces soins engagent des frais qui peuvent être remboursés si votre animal est couvert par une bonne mutuelle pour chien de chasse. Renseignez vous en consultant notre comparateur gratuit.