Chiot qui pleure : pourquoi ?
Un chiot qui pleure ce n’est jamais agréable… Et tout comme pour un nourrisson, il est parfois difficile de comprendre la raison des pleurs lorsque l’on a pas encore le décodeur.
Un chiot peut pleurer pour de nombreuses raisons, mais on retiendra ici les 4 principales, les plus répandues et observées :
Mon chiot pleure parce qu’il s'ennuie de sa fratrie
Lorsque votre chiot arrive chez vous, à part si vous en avez adopté plusieurs en même temps où si vous avez déjà des chiens à la maison, il passe d’un groupe social familial, composé de plusieurs chiens, de chiots, etc. à un groupe social inconnu, parfois composé d’animaux jamais côtoyés (chats, lapins), d’enfants jamais rencontrés, etc.
Ce changement est souvent assez conséquent et nécessite une période d’adaptation pendant laquelle il est tout à fait normal que votre chiot pousse des vocalises pour exprimer son inconfort et son appréhension.
Vous constaterez d’ailleurs les pleurs plutôt la nuit, période qu’il était habitué à vivre entouré de tous ses frères et sœurs. Chez vous, il se retrouve seul dans un environnement qu’il ne connaît et dans lequel il n’est, de fait, pas encore très à l’aise.
Mon chiot pleure parce qu’il est seul
Votre chiot peut également pleurer lorsque vous vous absentez. En effet dès lors que vous adoptez un chiot, vous devenez pour lui un véritable repère, un être d’attachement : il est donc très difficile pour lui de vous voir partir et de rester tout seul (encore une fois dans un environnement qui lui est encore étranger).
En cela, l’apprentissage de la solitude est plus que nécessaire pour permettre à votre chiot de vivre de plus en plus sereinement vos départs et ses périodes de solitude de manière générale (que vous soyez complètement parti de la maison ou tout simplement dans une autre pièce).
Mon chiot pleure parce qu’il réclame de l’attention
Les plus malins comprennent rapidement comment obtenir l’attention de leur maître. Si, ne serait-ce qu’une fois, vous avez accordé toute votre attention à votre chiot dès lors qu’il se mettait à pleurer/pousser des vocalises : alors vous avez gagné la palme du maître qui va rapidement se laisser dépasser…
En effet, les chiots apprennent très vite, les bonnes ou comme les mauvaises habitudes : un faux pas de votre part et hop, voilà une mauvaise habitude de prise !
Non pas qu’il faille être parfait, loin de là, mais il est vrai que la cohérence est le maître mot pour obtenir de bons résultats. C’est très souvent que les problèmes rencontrés avec les chiots (et même avec les chiens adultes) s’expliquent par un manque de cohérence dans l’attitude des maîtres :
- Mon chiot n’arrête pas de me sauter dessus, mais il est vrai que parfois je trouve cela tellement mignon que je le caresse.
- Mon chiot n’arrête pas d’aboyer, de pleurer, de pousser des vocalises, mais il est vrai que j’arrive toujours en courant pour être certain(e) qu’il aille bien.
- Mon chiot me mordille, mais il est vrai que je joue souvent avec lui juste avec mes mains.
- Mon chiot fait encore pipi à la maison, mais il est vrai que je n’ai pas le temps de le sortir régulièrement dehors.
Je peux encore vous trouver une bonne dizaine d’exemples tels que ceux évoqués ici. Mais en soi, ce ne sont pas de graves incohérences si vous en prenez conscience rapidement et que votre attitude change et évolue dans le bon sens.
Mon chiot pleure parce qu’il souffre
Enfin, il est également possible que votre chiot pleure car il souffre d’un problème physique. Si vous pensez pouvoir exclure les trois causes précédentes qui expliqueraient les pleurs de votre chiot, alors prenez rendez-vous chez votre vétérinaire pour qu’il examine votre chiot.
Chiot qui pleure : comment le calmer ?
Je vous propose de reprendre les causes principales évoquées ci-dessus et de trouver des solutions concrètes pour chacune d’entre elles afin de limiter (voire supprimer totalement) les pleurs de votre chiot.
Mais avant toute chose, sachez que les pleurs d’un chiot ne sont pas forcément synonymes de grande souffrance émotionnelle. Ce peut être, et nous l’avons vu, simplement pour exprimer une frustration due à un manque d’attention. Il est important de prendre conscience de cela pour parfois se déculpabiliser et prendre du recul par rapport au bien-être réel de son chiot.
Calmer un chiot qui pleure parce qu’il s’ennuie de sa fratrie
- Avant même d’aller chercher votre chiot chez son éleveur, n’hésitez pas à lui apporter un vêtement qui a votre odeur pour que votre chiot s’habitue déjà à vous de manière olfactive.
- De même, lorsque vous allez le chercher à l’élevage, n’hésitez pas à demander s’il est possible d’emporter un linge qui était dans la couche de la fratrie pour que votre chiot opère une transition olfactive en douceur.
- Équipez votre chiot d'un collier diffuseur d'apaisine, des phéromones apaisantes qui l'aideront à le calmer dans son nouvel environnement.
- La première nuit chez vous peut être très traumatisante pour votre chiot, vous pouvez exceptionnellement accepter (même si vous pensez l’interdire par la suite) que votre chiot dorme dans votre chambre afin qu’il ne se retrouve pas complètement seul.
- Bien entendu, proposez-lui un panier confortable, si possible avec des rebords et pas trop grand pour qu’il puisse se blottir comme il le ferait parmi ses frères et sœurs.
Calmer un chiot qui pleure parce qu’il est seul
- Apprenez-lui le plus tôt possible à rester seul pour qu’il vive ces périodes de plus en plus sereinement.
- N’hésitez pas à interdire à votre chiot l’accès d’une pièce de la maison pour qu’il s’habitue à rester seul même lorsque vous êtes là.
- Laissez-lui un jouet d’occupation pour qu’il assimile votre départ à quelque chose de positif.
- Partez de chez vous comme si vous alliez chercher le courrier dans la boîte aux lettres. Ne faites pas de vos départs des événements incroyables.
- Réduisez l’espace de votre chiot lorsque vous partez.
- Ne lui faites pas subir de trop longues absences, commencez par 5 ou 10 minutes, puis augmentez au fur et à mesure.
Calmer un chiot qui pleure pour réclamer votre attention
- Soyez toujours à l’initiative des contacts avec votre chiot. S’il comprend qu’en quémandant une interaction par le biais de pleurs il l’obtient, vous rentrez alors dans un cycle sans fin.
- Lorsqu’il pleure, ignorez-le (ne lui parlez pas, ne le regardez pas, ne lui parlez pas) et dès qu’il s’est calmé, appelez-le pour une prise de contact.
- Faites en sorte de lui donner des occupations, des jeux de stimulations, etc. pour qu’il évolue en autonomie et ne se sente pas obligé d’être constamment en contact avec vous pour passer le temps.
- Répondez à ses besoins, promenez-le régulièrement, jouez avec lui, apprenez-lui des petits tours, initiez les premiers apprentissages de base : cela permet de fatiguer votre chiot. Et un chiot fatigué ne pleure pas, il dort !