Contrairement à l’obligation pour l’homme de déclarer un médecin traitant, il est tout à fait possible de changer de vétérinaire à tout moment sans en aviser l’assurance animaux. Reste à savoir sur quels critères doit s’appuyer la sélection de ce praticien.
Opter pour un vétérinaire principal : les avantages
Le choix du vétérinaire est laissé à la libre appréciation du propriétaire d’un animal de compagnie, que ce dernier soit assuré ou non d’ailleurs. Le maître n’est soumis à aucune restriction, comme le prévoit l’article R242-48 du code rural et de la pêche maritime (Code de déontologie des vétérinaires). De même, le maître n’est pas tenu de conserver le même praticien tout au long de la vie de son chien ou de son chat. Il a l’entière liberté d’en changer à tout moment, et cela n’a aucune incidence sur les remboursements.
Il peut être cependant préférable que l’animal puisse être régulièrement suivi par un vétérinaire principal. Cela facilite les consultations et les soins car l’animal est plus en confiance avec un praticien auquel il est habitué, surtout si celui fait preuve de beaucoup de douceur. De la même façon, le vétérinaire connaît son petit patient à quatre pattes, ses antécédents, ses points sensibles, sa fragilité : ce qui peut faciliter son diagnostic ou lui permettre d’adapter un traitement en fonction des particularités de l’animal.
Critères de choix d’un vétérinaire
Le vétérinaire est un praticien que le propriétaire d’un animal de compagnie est appelé à rencontrer régulièrement. C’est à lui qu’il confie la santé de son animal de compagnie. Il doit donc avoir confiance en ce professionnel à différents niveaux. Le relationnel compte dans le choix d’un vétérinaire, mais également la qualité professionnelle du praticien. Mais au-delà de cette notion de confiance, il existe d’autres critères de choix d’un vétérinaire.
- La proximité du domicile : c’est un atout car en cas d’urgence, l’animal pourra être conduit chez le vétérinaire sans perte de temps. C’est d’autant plus important lorsque l’on réside dans un grand centre urbain où la circulation est souvent difficile. Lorsqu’un animal est malade ou blessé, il n’est pas question de perdre du temps dans les transports.
- Le service de garde : au moment de choisir un vétérinaire, mieux vaut s’assurer qu’il propose un service de garde durant la nuit, le weekend, les jours fériés. Un animal peut en effet nécessiter une surveillance en dehors des plages horaires d’ouverture du cabinet ou de la clinique vétérinaire.
- Les horaires : mieux vaut donner sa préférence à une structure qui accueille les patients 24/24 ou tout du moins qui consultent en dehors des horaires de bureau. Cela permet au maître d’y conduire son animal avant ou après sa journée de travail.
- Les tarifs : les dépenses de santé pour les animaux sont très élevées, d’où l’intérêt de souscrire un contrat d’assurance pour son chien ou son chat. Les vétérinaires appliquent librement leurs tarifs. Il existe donc une réelle concurrence dont il faut tenir compte au moment de choisir un vétérinaire. Ces tarifs sont encore plus élevés lorsque le praticien doit consulter un animal en dehors des horaires d’ouverture classiques. Tarifs de nuit, de weekend et jours fériés peuvent peser lourd dans le budget du maître. Toutefois, les prix pratiqués par les vétérinaires ne doivent pas être l’unique critère de sélection car ils ne sont pas nécessairement proportionnels à la qualité professionnelle du praticien.
- La performance des équipements : il est important que le vétérinaire soit parfaitement équipé pour effectuer des examens complémentaires si besoin. Il peut s’agir d’un appareil d’imagerie ou encore d’instruments de chirurgie vétérinaire.
- Le type d’établissement : le propriétaire d’un animal de compagnie peut s’adresser à un cabinet, une clinique ou un centre hospitalier pour animaux. Dans un cabinet, il n’y a généralement qu’un seul référent, parfois accompagné d’un assistant. Dans une clinique vétérinaire et un centre hospitalier, les moyens humains sont beaucoup plus importants – tout comme les moyens matériels. A contrario, l’animal n’est pas toujours suivi par le même vétérinaire. Il faut aussi être conscient que les tarifs pratiqués par les cliniques et centres hospitaliers pour animaux sont plus élevés encore que ceux appliqués par les cabinets vétérinaires.
Enfin, le bouche-à-oreille peut aider le maître à orienter son choix. Il est préférable de recueillir plusieurs avis plutôt qu’un seul, et de se renseigner aussi auprès des professionnels du monde animal comme les éleveurs par exemple. Si malgré toutes ces précautions, le maître n’est pas satisfait de son choix, il a tout intérêt à se tourner sans attendre vers un autre vétérinaire.
La qualité des soins avant tout
Un bon vétérinaire est un praticien passionné, disponible, et qui se soucie en premier lieu de la santé et du bien-être de l’animal qui lui est confié. Il s’agit de l’un des critères de choix les plus importants. Peu importe s’il applique une tarification supérieure à celle de ses confrères. Tout propriétaire d’un animal de compagnie a la possibilité d’assurer son animal auprès d’une mutuelle santé animalière. Cette solution permet d’être remboursé des frais vétérinaires, à hauteur de 50 à 100 %, et de percevoir un forfait annuel pour pallier les dépenses de prévention. Lorsque l’animal est bien assuré, les frais qui restent à la charge de son maître sont réduits.
Un chien ou un chat peut être assuré dès l’âge de 2 ou 3 mois et jusqu’à l’âge de 6 à 10 ans selon les compagnies. Il est donc important de ne pas attendre le poids des années pour souscrire un contrat d’assurance animaux. Assurer son compagnon le plus tôt possible est indispensable pour qu’il bénéficie d’un suivi vétérinaire régulier et reste en bonne santé tout au long de sa vie. Vaccination, stérilisation, identification, consultations, urgences, hospitalisation suite à une maladie ou à un accident sont autant d’occasions de se rendre chez un vétérinaire. En choisissant un praticien qui garantit un bon rapport qualité/prix et en optant pour une formule d’assurance haut de gamme, le maître offre à son petit compagnon la qualité de vie qu’il mérite.