Laisser faire le temps
Quand on fait face à la mort d’un être cher qu’il s’agisse d’un parent, d’un ami ou d’un animal de compagnie, on passe par différentes phases pour parvenir à faire son deuil. Faire le deuil de son animal ne signifie pas que l’on va l’oublier mais seulement accepter son absence et sortir de l’état de tristesse intense dans lequel sa mort nous a plongé.
Pour parvenir jusqu’à cette phase de restructuration, on passe au préalable par deux autres phases : le déni (ou la phase de choc) suivi de la phase d’état dépressif où la douleur mentale est à son apogée. Mais, bien évidemment, la durée de cet état dépressif est très variable selon les personnes, selon leur sensibilité, leur degré d’attachement à l’animal défunt, selon les circonstances de la mort de l’animal en question…entre bien d’autres facteurs !
Et, même si, lorsqu’on est en phase d’état dépressif, on a l’impression qu'on n’en sortira jamais, il n’en est rien ! L’extrême douleur que vous ressentez à ce moment là finit toujours par s’apaiser pour devenir plus supportable avec le temps. Gardez toujours cela en mémoire !
Mais attention, s’il est tout à fait normal de passer par cette phase, il est néanmoins important qu’elle ne s’installe pas dans le temps. Soyez à l’écoute de vos proches. S’ils commencent à s’inquiéter pour vous et/ou si les symptômes dépressifs persistent au-delà de deux mois, n’hésitez pas à en parler à un médecin. Il est alors possible que votre état dépressif se soit transformé en une véritable dépression, une maladie dont on ne peut pas se sortir seul sans l’aide d’un médecin et/ou d’un psychologue.
Exprimer sa peine
Tous les propriétaires de chien le savent : perdre son animal de compagnie occasionne un immense chagrin et constitue une épreuve très douloureuse de la vie. Verbalisez votre peine, ne laissez personne minimiser votre douleur et entourez-vous de personnes qui sauront vous écouter et vous comprendre.
Si votre entourage ne se montre pas très compréhensif, sachez qu’il est possible de vous tourner vers les réseaux sociaux ou les sites d’hommages en ligne comme celui de 30millionsdamis.fr, "en mémoire de mon ami" , où vous pourrez parler avec de nombreux internautes qui ont sont passés par les mêmes émotions que vous et recevoir leur soutien.
Se changer les idées
Facile à dire mais, il est vrai, pas forcément très facile à faire lorsque la douleur est trop poignante. Et pourtant, se changer les idées s’avère nécessaire pour éviter de « ressasser » sa tristesse.
C’est d’autant plus important si la mort de votre chien change quelque peu vos habitudes quotidiennes. De nombreux maîtres et maîtresses endeuillés se retrouvent par exemple complètement désœuvrés à l’heure où ils avaient l’habitude d’accompagner leur animal en promenade.
Ainsi, prenez du temps pour vous et pratiquez une activité que vous aimez. Il peut s’agir de sport, de la lecture d’un bon roman, d’un bain moussant avec de la musique, d’un atelier pâtisserie, d’une séance de bricolage…peu importe ! L’essentiel est de pratiquer une activité qui vous occupe l’esprit et qui vous permette de renouer avec le plaisir et la joie de vivre.
Reprendre un animal ?
Certaines personnes font le choix de reprendre un animal très rapidement après la mort du précédent quand d’autres s’y refusent catégoriquement par peur de revivre un jour la douleur de sa perte. En la matière, le choix de reprendre un animal après la mort de son chien appartient à chacun !
L’essentiel, si vous souhaitez adopter un nouvel animal, est de ne jamais prendre sa décision sur un coup de tête ou sur le coup de la douleur. Gardez également à l’esprit que la relation que vous aviez avec votre animal était unique et que le lien que vous tisserez avec votre nouveau compagnon sera forcément différent.