Après 6 ans de bons et loyaux service à Cabriès, dans les Bouche-du-Rhône, Erros, chien de patrouille âgé de 8 ans, est désormais en âge de partir à la retraite. Malheureusement, Erros a un fort caractère et n'obéit qu'à son maître policier. Il est même le seul à pouvoir l'approcher. Seulement, ce dernier vient d'être muté, ce qui pose un réel problème car il ne pourra pas l'accueillir chez lui d'autant plus qu'Erros ne s'accorderait pas avec les enfants du policier et les deux chiens déjà à la maison.
La majorité des chiens policiers sont des adoptés de la SPA (Société Protectrice des Animaux) qui sont répertoriés en 2 catégories : les chiens de patrouille et les chiens de recherche (personnes, stupéfiants, explosifs…). A l'âge de 7 ou 8 ans, ils sont mis à la retraite et doivent trouver un autre gîte pour 3 % d'entre eux qui ne peuvent pas rester avec leur maître ou être placés en maison d'accueil.
Une maison de retraite pour Erros et ses collègues
C'est pour ces retraités "à recaser" que le maître d'Erros, soutenu par l'un de ses collègues, a décidé de construire une maison de retraite pour chiens policiers. Ils ont déjà construit un abri sur un terrain cédé par la police raccordé à l'eau et à l'électricité, non loin du chenil du Centre régional de formation des unités cynotechniques de Cabriès. Aujourd'hui, l'argent manque sérieusement pour acheter tous les matériaux et bâtir de A à Z ce chenil pour chiens policiers à la retraite composé de 4 box et d'une infirmerie.
Une cagnotte solidaire Leetchi vient d'être mise en ligne, vous pouvez vous rendre sur "Un toit pour Erros" pour participer financièrement à ce projet estimé à 40.000 €, qui est vivement approuvé par la Police Nationale qui emploie 650 chiens en France.
[#Insolite] Des policiers #K9 @PoliceNat13 lancent l'opération "Un toit pour Erros". La 1ère maison de retraite pour les chiens policiers ne pouvant être placés. Dressés par le jeu, ils ont travaillé par amour pour leur maître au service de votre sécurité.https://t.co/kkSX8zxC3n pic.twitter.com/g5yDPXbhoB
— Police nationale 13 (@PoliceNat13) 26 mars 2019