L’une des meilleures protections à offrir à son chien est la vaccination. Certains vaccins sont obligatoires, d’autres facultatifs. Reste à savoir dans quelle mesure la mutuelle chien prend en charge la vaccination des canidés.
Vaccins obligatoires pour le chien
En France, le vaccin contre la rage (antirabique) est imposé dans les cas suivants :
- Les chiens dangereux de catégorie 1 et de catégorie 2,
- Les chiens appelés à se rendre à l’étranger, quelle que soit leur race,
- Les chiens qui doivent résider en pension pour chiens, dans un camp de vacances, en camping, même pour très peu de temps,
- Les chiens qui participent à une exposition canine.
Le maître d’un animal doit se renseigner suffisamment à l’avance pour prendre toutes les dispositions qui lui incombent lorsqu’il souhaite passer ses vacances en établissement hôtelier avec son chien. Dans tous les cas où la vaccination antirabique est exigée, il devra prouver que son chien a bien été vacciné contre la rage. Cette mention est portée sur un document officiel : le passeport européen de l’animal. Il est obligatoire depuis le 3 juillet 2014 pour tout chien, de quelque race que ce soit, qui doit circuler dans un pays européen.
Vaccins facultatifs mais vivement recommandés pour le chien
Même si la loi ne l’y contraint pas, le propriétaire d’un chien devrait faire preuve de sagesse. Les vaccins sont très utiles pour protéger l’animal contre des maladies dont certaines peuvent s’avérer mortelles. En faisant vacciner son chien, le maître se protège également contre tout risque de contamination. D’ailleurs, les vétérinaires encouragent les maîtres à faire vacciner leur animal contre les maladies suivantes :
- La rage, une maladie virale dont la gravité est bien réelle,
- L’adénovirose canine qui n’est autre que l’hépatite contagieuse ou hépatite de Rubarth : virulente, cette maladie contagieuse détruit les organes du chien tels que les poumons, le foie, les yeux,
- La maladie de Carré, très contagieuse, qui est véhiculée par le sang du chien vers ses différents organes,
- La leptospirose, une maladie bactérienne – la bactérie est du genre Leptospira – transmise en grande partie par les urines du rat,
- La leishmaniose, transmise au chien par la piqûre de certains insectes,
- La parvovirose canine, une maladie virale due aux parvovirus, des virus ultra résistants aux désinfectants,
- La piroplasmose, une parasitose mortelle si elle n’est pas traitée dans les meilleurs délais,
- La trachéobronchite infectieuse improprement appelée toux du chenil, une maladie virale de l’appareil respiratoire susceptible – à défaut de prise en charge – d’évoluer en pneumonie.
Le CHLRP permet de vacciner un chien à la fois contre la maladie du Carré (C), l’Hépatite de Rubarth (H), la Leptospirose (L), la Rage (R) et la Parvovirose (P).
Un calendrier de vaccination du chien à suivre avec précision
Il est important de faire vacciner son chien pour protéger à la fois l’animal, le maître et sa famille. La vaccination permet aussi de limiter les risques de contagion bien au-delà de l’environnement immédiat dans lequel évolue l’animal.
Pour que le chien reçoive tous les vaccins recommandés, il suffit d’en parler à son vétérinaire qui peut établir un programme de vaccination. Ce calendrier doit bien entendu être parfaitement respecté car si un seul rappel est manqué, la vaccination doit être recommencée depuis le début. C’est entre l’âge de 2 mois ½ et 16 mois que le chien reçoit la majeure partie des vaccins et certains rappels. D’où l’intérêt de souscrire une assurance santé pour son chien dès son plus jeune âge. Par la suite, en fonction des vaccins, les rappels doivent être effectués tous les ans ou tous les deux ans.
Certains critères sont déterminants pour encourager la vaccination d’un chien. Il peut s’agir de la zone géographique dans laquelle il vit, de son état de santé, ou encore des activités qu’il pratique. Par exemple, un chien de chasse est extrêmement exposé à des risques de transmission de maladies par des parasites. Toutefois, un chien relativement sédentaire peut aussi être contaminé lors de ses courtes sorties quotidiennes.
Certaines de ces maladies peuvent coûter la vie. Une vaccination étant sans conséquences inquiétantes sur la santé du chien, son maître n’a pas à hésiter. D’autant que l’assurance santé du chien peut prendre en charge sa vaccination, tout du moins partiellement.
Prise en charge par l'assurance chien de la vaccination du chien
Les vétérinaires appliquent librement leurs tarifs. C’est pourquoi une consultation qui implique un vaccin peut être facturée entre 35 et 100 €. La vaccination complète d’un animal finit donc par coûter cher au maître lorsque l’animal n’est pas couvert par une mutuelle santé animalière.
L’assurance chiens prend en charge les vaccins obligatoires et les vaccins préventifs non obligatoires mais vivement recommandés. Pour cela, il est indispensable de choisir la bonne formule, à savoir celle qui inclut la prise en charge des soins de prévention. Le forfait prévention est un complément au contrat d’assurance animaux classique. Il assure une prise en charge au moins partielle de nombreux actes et produits tels que les vaccins bien entendu, la stérilisation, la pose d’un transpondeur pour l’identification de l’animal, les vermifuges, les lotions de nettoyage pour les oreilles et les yeux et même parfois quelques produits alimentaires thérapeutiques.
Il est très utile d’opter pour ce forfait prévention en vue de compléter les remboursements perçus au titre de l’assurance santé animalière. Bien souvent, pour quelques euros supplémentaires de cotisation mensuelle, le maître peut ainsi offrir à son chien une protection santé élargie. Pour percevoir le forfait prévention qui peut atteindre 150 € par an selon la formule choisie, le maître doit simplement adresser à l’assurance de son animal les factures acquittées des actes et/ou des produits éligibles accompagnées d’un courrier précisant qu’il souhaite bénéficier de son forfait prévention.
Recourir à un comparateur d’assurances animaux permet de choisir parmi les contrats d’assurance santé chien les plus complets, tout en tenant compte des besoins spécifiques de son fidèle compagnon mais également du budget de son maître.