Mercredi 1er février 2017. Deux éboueurs de la ville de Nîmes s’affairent à leur travail lorsqu’ils font une macabre découverte : un chien mort, pendu à un panneau de signalisation.
Le pauvre animal, un chien mâle de type molossoïde, a été retrouvé dans le quartier de Puech du Teil au niveau du numéro 13 de la rue Henri Revoil. Les agents de propreté de la ville ont détaché le corps de l’animal qui gisait pendu, une sangle nouée autour de son cou et accrochée à un panneau de signalisation.
L’acte odieux a évidemment suscité une vague d’indignation chez tous les amoureux des chiens et notamment chez les membres du Collectif de Défense Aes Animaux 30 qui s’étaient rassemblés sur le lieu de découverte du corps de l’animal.
Deux mois après les faits, l’enquête menée par les policiers du groupe d'appui judiciaire du commissariat de Nîmes ont interpellé l’auteur des faits. Il s’agit d’un homme âgé de 28 ans, déjà connu de la justice pour des faits de violence conjugale et dont l’ADN était fiché. C’est d’ailleurs son empreinte ADN qui a permis aux enquêteurs de remonter jusqu’à lui car le chien n’était ni tatoué, ni pucé.
L’homme a avoué, pendant sa garde à vue, l’acte de pendaison et tenté de se justifier par le fait que le chien « devenait violent et lui causait des soucis ». L’autopsie a révélé que le chien était vivant au moment de sa pendaison et qu’il est mort par strangulation dans d’extrêmes souffrances après avoir été frappé.
Le tortionnaire sera jugé mardi 25 avril 2017 en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Nîmes. Il encourt une peine de 2 ans de prison et 30 000 euros d'amende. Dans l’attente de son jugement, il a été placé en détention provisoire.
Mise à jour du 25/04/2017: découvrez le verdict de cette triste affaire.