Après avoir été interpellé pour avoir donné la mort à son chien par pendaison, un nîmois de 28 ans a été jugé en comparution immédiate aujourd’hui aux alentours de midi. Pour l’homme reconnu coupable des faits, le tribunal correctionnel de Nîmes a prononcé une peine de prison de 6 mois dont 5 mois avec sursis et une mise à l’épreuve de 2 ans. La Cour lui a également interdit de détenir un animal de compagnie et lui a demandé de régler son problème de violence.
Placé en détention provisoire avant sa comparution, l’homme, actuellement sans emploi, y a été maintenu pour purger sa peine de prison ferme pendant 1 mois. Une condamnation dérisoire eu égard à la cruauté de l’acte perpétré par le prévenu et qui a indigné de nombreux militants de la cause animale présents dans la salle d’audience pendant les débats.
Pour tenter de justifier son geste, l’individu a déclaré à grands renforts de larmes lors de sa comparution:
"Je ne savais plus quoi faire avec lui, j'avais le chien depuis 15 jours, on me l'avait donné, échangé, car j'avais réparé les freins, les plaquettes d'une voiture" et "ce pitbull pouvait être très gentil, mais aussi devenir d'un coup très agressif. Il a essayé de mordre une fillette qui sortait de l'école, j'ai pris peur. Il a aussi essayé de croquer mon bras, …"
Déclarations auxquelles l’avocate de la Fondation des animaux qui s’est portée partie civile a répliqué :
"Vous aviez d'autres solutions pour vous débarrasser de votre animal. Vous auriez pu le donner, ou vous rendre dans une association de protection animale. Mais non, vous avez choisi la solution de l'horreur…"